Cette année ne fait pas exception, Setsubun tombe le 3 février. Je pars vers le temple Rozan-ji pour assister aux festivités. Au programme: danse des démons à 15h, lancer de haricots à 16h, puis feu rituel à 17h.
Arrivé sur place, la foule compacte déborde de l’enceinte du temple jusque sur le trottoir. Même chose à la deuxième porte. Je fais le tour du pâté de maisons pour trouver une entrée plus confidentielle, sans succès. Je retourne vers la première porte mais la situation n’a pas changé. J’attends 5 minutes, le temps de constater qu’il n’y a aucun mouvement, et je décide d’aller plus loin, vers le temple Yoshida.
De nombreux stands ont été installés et les kyotoïtes déambulent sous les torii. Le programme pour ce temple n’a pas été communiqué pour éviter les embouteillages, je commence à comprendre. Je visite un peu et je grimpe la colline derrière le temple. Je tombe sur Mo-an, un café un peu chic et perdu au milieu des arbres.
En repartant, je rentre brièvement dans l’Université de Kyoto. Je me demande si ce n’est pas une journée portes ouvertes, car des gens se prennent en photo devant les bâtiments. Je repasse par Rozan-ji et la foule a maintenant disparue. J’entre enfin. Un feu brûle toujours, et un démon offre sa protection aux derniers visiteurs. L’atmosphère est apaisante. Setsubun à peu près, mais j’ai vu un démon !