+730m / -760m / 14km
Je retrouve deux collègues sur la Kamo vers 8h et on rejoint à vélo le départ de la randonnée à 6km de là, au Nord-Est. On laisse les vélos sur ce qui ressemble au parking de l’hôpital du coin (Japan Baptist Hospital), sans savoir si on a vraiment le droit d’y rester, et on attaque la montée.
Pas de marques peintes pour se repérer. Il y a par contre un panneau indicatif à chaque croisement, accompagné de sa petite statue. On y trouve un schéma du “carrefour”, avec les différents embranchements et les principales destinations. C’est dommage, il n’y a aucune indication de distance, de durée ou même d’altitude. Je ne sais pas si ce système est local ou utilisé à travers tout le pays.
Tout se passe en sous-bois, mais le terrain varie : crêtes, sommets secondaires, fonds de vallon, balcons. Le dénivelé est bien marqué, mais le tracé ne serpente pas en zig-zag : on préfère aller droit via des escaliers ou des aménagements qui y ressemblent. Certaines portions sont d’ailleurs bien défoncées.
La température grimpe en même temps que nous. Il fait chaud et humide, on dégouline littéralement. Ca va mieux en atteignant les alentours du sommet, qui sont un peu plus plats et dégagés. On a quelques points de vue sur Kyoto côté Ouest, d’autres montagnes côté Nord, et le lac Biwa à l’Est.
Le sommet est assez visité : il est accessible par la route ou par un télécabine, et on y trouve un jardin / musée et un restaurant où nous mangeons. On descend côté lac jusqu’au monastère Enryaku-ji. On visite les principaux pavillons et on poursuit notre chemin.
Le reste de la déscente est facile et régulier, et on arrive rapidement à Otsu, une ville qui borde le lac. On trouve d’autres temples, mais aucun café. Tant pis, on va directement à la gare de Hieizan-Sakamoto prendre le train du retour. Premier transfert à Yamashina pour un métro, puis transfert à Sanjo Keihan pour un bus bondé. On retrouve les vélos et on rentre. J’arrive un peu après 17h30.