Ou comment skier dans 3 stations, en 4 jours, au pays de la Reine des Neiges.
Jour 1
Il faut commencer par aller à l’aéroport d’Osaka en train. Prendre l’avion jusqu’à Sapporo, grimper dans un bus pour le centre-ville, puis changer de bus pour rejoindre la 1ère station: Bankei (ou “ban.K” pour les intimes). Location du matériel dans le petit bâtiment principal et c’est parti pour le télésiège !
Je parti de chez moi avant 6h ce matin, mais il est déjà presque 16h. Ce n’est pas vraiment un problème, la station propose la glisse nocturne. Dès que le jour baisse, les projecteurs éclairent les quatres pistes du petit domaine. Skier de nuit est assez marrant, et j’y vois plutôt bien. Le froid par contre est de plus en plus présent.
Il y a un énorme half-pipe en bas de la station, et des hordes de snowboarders s’y rendent en boucle. Autant dire que la piste qui y mène ne les intéressent pas plus que ça: ils préfèrent la dévaler à fond, avec quelques tricks flatland par-ci par-là pour le style bien sûr. Ces riders ont un niveau de dingue, et les voir évoluer si aisément à de telles vitesses est juste impressionnant.
Dîner à la station, puis retour en bus en ville. Bain chaud à l’hôtel (qui devient rituel les jours suivants).
Jour 2
Direction Kokusai pour le deuxième jour. Cette station est un peu plus grande, et plus éloignée. Il faut compter une grosse heure de bus depuis le centre. Enfin, quand le bus en question n’est pas plein. On marche jusqu’à l’arrêt précédent pour mettre plus de chances de notre côté. Et ça fonctionne ! On prend les dernières places dans le bus suivant.
Location du matériel, récupération du forfait, et hop dans le télécabine. Il neige beaucoup et la visibilité n’est pas très bonne. Les 25cm de poudreuse qui recouvrent tout sont par contre très appréciables. La neige est légère et le reste tout au long de la journée malgré le passage des riders.
Retour en bus jusqu’en ville. Je goûte un “soup curry” typique du coin (soupe épicée de légumes et poulet).
Jour 3
Pour le 3ème jour, il faut d’abord prendre le train vers le Nord, puis prendre un bus qui nous amène jusqu’à Teine. Il y a toujours le matériel à louer et le forfait à récupérer, mais comme pour les autres jours, on peut en faire une bonne partie sur internet, ce qui fait gagner du temps sur place.
Cette station est encore un plus grande que la précédente, et la météo est plus clémente. Ce n’est pas le grand ciel bleu, mais on y voit bien. Et ça tombe bien car la vue plongeante sur Sapporo vaut clairement le coup. Vers le Nord, on voit même un bout de la mer du Japon. Comme pour les autres stations, la faible altitude fait qu’on est souvent entourés de jolis arbres, plus ou moins chargés de neige.
Retour en fin d’après-midi vers la ville. Je prends un ramen au miso (soupe de nouille au miso – soja fermenté), assez commun au Japon mais apparemment originaire de Sapporo.
Jour 4
Pas de ski pour le dernier jour. Il faut reprendre l’avion vers 17h, une balade tranquille dans Sapporo est donc plus sûre. Visite du paisible parc Nakajimakoen, puis du marché de fruits de mer de Nijo.
On prend le bus de 14h30 pour l’aéroport, et après un voyage qui me paraît plus long qu’à l’aller, j’arrive chez moi vers 22h.