Gion Matsuri

Ce festival est l’un des plus populaires au Japon. Tous les ans autour de la mi-juillet, on arrive de tout le pays pour assister aux festivités, qui s’organisent autour de deux défilés à une semaine d’intervalle.

On assemble 23 chars de bois quelques jours avant la première procession. Les chantiers sont éparpillés sur les rues du centre ville, qui sont partiellement ou complètement fermées à la circulation. Des groupes de musique traditionnelle donnent de la voix, des vendeurs ambulants s’installent, des terrasses apparaissent devant les magasins et les restaurants, et la foule vient déambuler en kimono, manger un morceau et admirer les chars.

Les plus gros sont sur des essieux et se visitent, les plus petits n’ont pas de roue et seront portés à dos d’hommes. Ils sont tous richement décorés et chacun est lié à un quartier historique de la ville, et se rapporte à une divinité ou à un thème. L’un a une forme de bateau. Un autre est orné d’un dragon en bronze. Certains arborent des tapisseries venues d’Europe, cadeaux d’autrefois. Il y a des constantes : le nombre de char et leur apparence est le même d’une année à l’autre. Et tous les chantiers sont illuminés avec des lanternes de papier.

Le jour de la procession, tous les chars se mettent en mouvement, se retrouvent sur Shijo-dori et font le tour du quartier avant d’être démontés. De nouveaux chars sont ensuite assemblés en préparation du second défilé.

Pour les détails historiques, cf : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gion_matsuri

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